Musique actuelle

L’Amalgame accueille Dead Skeletons: on a tremblé… de plaisir

Dans une ambiance tamisée, entre barbes fournies, tattoos et piercings, le public de l’Amalgame -Yverdon- a jouit de la présence exceptionnelle de Dead Skeletons, lundi soir.

Volutes de fumée et blousons de cuir attendaient les amateurs de musique psyché lundi soir à l’Amalgame. Un public averti, venant d’un peu partout en Romandie pour écouter LE groupe psyché aux sombres influences de rock expérimental, Dead Skeletons, originaire d’Islande, qui a séduit le public du Austin∙Psych∙Fest (Texas) en avril dernier.

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Formé en 2008, à composition variable, le groupe brode le délire musical autour d’images inquiétantes : chaque concert est un vrai culte à la vie, qui passe par l’image omniprésente de la mort.

Le chanteur fait son entrée en scène pinceau à la main, pour déloger le blanc de la toile posée au premier plan. Un portrait quelque peu inquiétant, réalisé avec de la peinture noire et de l’eau. L’art visuel fait d’ailleurs partie intégrante du projet : le groupe vend ses toiles en même temps que ses vinyls et T-shirts…

 

Encens et autres objets rituels sont les attributs indispensables à Jón Seamundur Audarson, frontman introverti et talentueux, qui forme avec Ryan Carlson van Kriedt et Henrik Bjornsson, le trio originel de Dead Skeletons.

Une soirée envoûtante, malgré quelques soucis techniques… on se réjoui déjà de leur retour !

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Photos : Jonathan Tschan

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Maceo Parker: le roi du funk charme les Docks

Ce dimanche 5 mai, le grand Maceo Parker s’est produit sur la scène des Docks à Lausanne. Du haut de ses 70 ans, l’ancien saxophoniste de James Brown garde une énergie et une classe rare. Entre prouesses musicales et un son de grande qualité, la soirée fut forte en émotion.

Dans une ambiance tamisée, la salle bien remplie est prête à accueillir l’immense Maceo Parker. Les musiciens arrivent sur scène et installent rapidement un groove démystifiant jusqu’à l’arrivée du leader et de son talentueux trompettiste, Lee Hogan. Une entrée en scène qui met tout le monde d’accord.

Maceo lance une introduction a capella rappelant, même à un public averti, le parcours et les années d’expérience et d’influence ayant forgé le génie de l’artiste. Les reprises de James Brown et Ray Charles sont magnifiques et le funk proposé emballe le public, tous âges confondu.

Après quelques morceaux, l’ambiance monte, le jazz aux touches latines s’installe : Maceo Parker agit en chef d’orchestre, tout en laissant beaucoup de place à ses musiciens. Certes, nous sommes là pour le roi du funk, mais il va sans dire qu’un musicien de son envergure ne manquera de savoir s’entourer des meilleurs. Chaque artiste présent est, le temps d’une chanson, mis en avant, tout comme les deux choristes qui nous ont régalé de leurs somptueuses voix.

Sans oublier le solo de batterie, un grand moment du concert qui a marqué les esprits. C’est le jeune Markus Parker – un nom à retenir – qui nous a livré une performance de très haut niveau entre précision, rapidité et créativité. Encore peu connu, il est le neveu de Maceo Parker : son père, Melvin, n’est pas moins que le batteur qui a accompagné James Brown durant de longues années avec Maceo.

Après pas moins de 2h30 de concert, la soirée s’achève sur une poignée de main de chaque artiste, venus saluer leur public sur le devant de la scène.

Si certains musiciens paraissaient un peu blasés, la soirée n’en fut pas moins magnifique et la légende vivante Maceo Parker, toujours humble, a fait vibrer le public du début à la fin.

Texte : Jonathan Tschan et Nicolas Fedrigo

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Public Enemy récidive aux Docks de Lausanne

Public Enemy, groupe mythique de hip hop, fondé à Long Island, New York, au tout début des années huitante nous a fait le plaisir de récidiver sur la scène des Docks, le mercredi premier mai dernier.

©Vincent Bailly - www.bailly-photo.ch
©Vincent Bailly – www.bailly-photo.ch

Le concert débute presque par surprise : Chuck D entame les premières chansons mais le show ne commence qu’après l’arrivée plutôt remarquée de Flavor Flav qui en profite pour annoncer l’entrée de Public Enemy dans le Rock and Roll Hall of Fame, panthéon du rock de Cleveland, côtoyant ainsi des légendes telles que Elvis Presley, John Lennon ou encore Beastie Boys.

Le public reste sage et il faut attendre plusieurs minutes avant que les semelles ne prennent leur envol.

Pour ce concert, Public Enemy se produit avec un live band constitué d’un batteur, d’un guitariste et d’un bassiste, qui sans pour autant voler la vedette à DJ Lord, ne prive pas de lancer quelques solos enflammés : on ne s’attendait pas forcément à voir un guitariste jouer avec les dents pendant un concert de hip hop…

©Vincent Bailly - www.bailly-photo.ch
©Vincent Bailly – www.bailly-photo.ch

Malheureusement, malgré un Flavor Flav survolté, une incroyable énergie sur scène et des textes déchainés, le public restera en majorité timide, ambiance qui contrastait avec la dernière apparition de Public Enemy aux Docks.

Pour cette soirée, le public hip hop se fait sage, on est loin de cette image de jeunes délinquants qui reste encré dans l’esprit des biens-pensants.

Plus d’informations et réservations sur le site des Docks.

Texte : Julien Hottinger

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Loenaï au Café-Théâtre de la Voirie de Pully

Pendant le weekend de Pâques, Loenaï et ses musiciens ont animé le Café-Théâtre de la Voirie à Pully.

Si le public ne se presse pas aux portes, il forme cependant dans la salle un petit noyaux de fans avertis. Il faut dire que le Café-Théâtre réserve toujours un accueil chaleureux et convivial à ses visiteurs.

Précédé de deux premières parties – assurées par les deux choristes du groupe, accompagnées chacune d’un guitariste – le concert commence dans une ambiance tamisée. Loenaï se fait désirer quelques minutes en laissant ses musiciens commencer sans elle.

Les textes sont simples et prononcés avec assurance, la musique est entraînante. Si la voix est claire et juste, les mélodies sont parfois redondantes, faute au style peut-être : Loenaï n’est pas encore la Bénabar romande. Parmi les musiciens, on nommera notamment Thierry Benguerel au cajon, célèbre et talentueux percussionniste de Jr Tshaka, à la guitare Roddy Sblandano et à la contrebasse Emmanuel Burnier. Quelques tendances tziganes aussi, grâce à Mélanie Epenoy au violon : en bref, de très bons musiciens entourent la chanteuse, trop bons peut-être…

La soirée se termine entre amis autours d’un verre, dans une ambiance décontractée, avant de finir en jam session improvisée…

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Amon Tobin enflamme le Caprices Festival

Les plus grands groupes de l’électro étaient invités au Caprices Festival lundi soir, pour une soirée explosive. L’Agenda a dansé pour vous!

Une soirée pleine de surprises lundi soir au Caprices Festival : les spectateurs semblent avoir favorisé la petite scène “I Love Live” à la grande scène “The Moon”… Nous y avons admiré Oil, talentueux Dj français  issu des Troublemakers, qui se lance dans un projet solo, très électro, inspiré de rythmes et mélodies du monde. De l’originalité, du groove, des montages vidéos et images qui nous emportent loin de la neige de Crans : une ouverture de soirée réussie sur la petite scène.

Après lui, Sunisit et Amiant sont revenus vers des registres plus classiques, sans grande surprise mais dynamiques et entraînants, ils ont su réunir une foule qui n’as pas été séduite par les concerts de la grande scène…

Il faut le dire, à contre-coeur, nous avons été déçus par le nouveau show de Björk : malgré une voix à couper le souffle, les prouesses technologiques et une qualité musicale irréprochable, le spectacle s’est montré peu dynamique et répétitif. Pour cette nouvelle tournée, la chanteuse islandaise est accompagnée d’un chœur de jeunes femmes et par plusieurs instruments résolument étranges et nouveaux, tel un orgue électronique. La présence du chœur sur tous les morceaux a malheureusement retenu le punch qu’on connaissait à la chanteuse, malgré le talent des choristes. Heureusement, nous avons retrouvé la Björk que nous aimons, explosive et détonante sur les deux dernières chansons, où nous avons pu, enfin, retirer nos vestes…

 

Photo © Valerio Berdini

C’est un incroyable voyage que nous avons vécu avec Amon Tobin, le talentueux brésilien que l’on connaissait pour avoir produit la musique de plusieurs jeux vidéos, avant sa percée en tant que maître de l’électro à la fin des années 90.

Sur la scène, un empilement de plots de plastique blanc, installation futuriste qui servira de support à l’incroyable light show : il nous aura fallu quelques minutes et un effet de lumière pour apercevoir l’artiste, caché dans le cube central de la structure. Malgré la distance et le montage, Amon Tobin fait preuve d’une présence scénique irréprochable, et transmet en deux tour de disque sa passion pour les rythmes décalés, l’expérience musicale et la découverte : basses prenantes, percussions à couper le souffle, Amon Tobin a l’art de nous donner exactement ce dont on avait besoin, au bon moment.  Un grand voyage, envoûtant et fascinant : A voir et revoir !

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Lou Doillon: détachée et attachante, au Caprices Festival

Le Caprices Festival a ouvert ses portes vendredi dernier, à Crans Montana. Lou Doillon a donné le premier concert de la semaine, sur la scène « The Moon ».

Le Caprices Festival s’est ouvert sous une fine pluie hivernale vendredi soir. Avec une programmation à couper le souffle pour sa dixième édition, le Caprices a joué tous ses as pour fêter son anniversaire.

Première à fouler le sol de la grande scène « The Moon », Lou Doillon, longue veste noire et chemise blanche, l’air nonchalant et le visage caché derrière ses cheveux, a séduit le public en quelques minutes. Mug à la main, pour l’originalité, la chanteuse se donne des airs de ne pas y toucher. Mais il lui faut peu de temps pour établir un lien avec le public et séduire les incorruptibles: naturelle, drôle et spontanée, elle répond au public avec aisance et personnalité. Si naturelle même, que le spectateur a l’étrange impression d’être dans le salon de l’artiste, avec quelques amis, et de partager un petit concert improvisé. La voix enchante, chaude et vibrante, avec des échos très vintage et un soupçon de timbre à la Patti Smith, lovée dans le son des guitares et du clavier, entre pop expérimentale et rock mélodique.

Lou Doillon offre ses sourires sans mesure, présente ses chansons avec humour : « La prochaine chanson, je l’avais écrite pour ma maman. C’est cette chanson qui m’a fait sortir de ma cuisine », ou encore «Là, c’est quand on est complètement bourré à trois ou quatre heure du matin, et qu’on commence à dire franchement n’importe quoi… et qu’en plus, on est fier… ».

La demoiselle aux allures un peu garçonne et aux cheveux en bataille repart comme elle est venue, mains dans les poches… mais sans sa tasse. Dans la salle, reste un public conquis.

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Les autres coups de cœur de la soirée

Une rencontre incongrue, dans la petite salle « I Love Live », Labrador City est un jeune groupe intriguant. Les musiciens sont timides mais précis, et quel bonheur de voir une fille tenir la basse ! C’est un rock sage et planant qu’ils nous offrent, des sons travaillés et des fantaisies au détour d’un couplet : ils sont bons et ils surprennent, ils expérimentent, ils nous emmènent en voyage. C’est gai, c’est zen, c’est créatif et on aime beaucoup !

Nous les avions écoutés aux Docks à Lausanne en janvier, et nous étions restés sur notre faim… Joseph of the Fountain ont cependant repris du poil de la bête, et nous ont offert un concert plein de punch : sur scène, ça transpire et le public en redemande. Visiblement, ces jeunes Nyonnais ont déjà un bon nombre de fans !

On a aimé et aimé encore l’incroyable prestation de M, guitariste émérite et vraie bête de scène. Sous un light show extatique, le chanteur français a donné au Caprices le premier concert de sa nouvelle tournée. Ils ne sont que trois sur l’immense scène, et pourtant, M occupe l’espace sans difficultés, accompagné même d’un danseur « indigène » un peu déjanté sur une des chansons. Derrière ses énormes lunettes, M échauffe la foule, passant du rock pur souche aux rythmes de club,  invitant les enfants à pogoter sur scène, avant de sauter dans la foule… toujours en jouant de la guitare. Un concert délirant, d’une exceptionnelle qualité : on en veut encore !

L’Agenda suit pour vous les grands concerts du Caprices Festival ! Suivez-nous sur le blog !

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Dinosaur Jr, aux Docks le 13 février prochain!

Nostalgiques des années guitare, ne manquez pas cette occasion!

Les leaders américains du rock alternatif, Dinosaur Jr. s’invitent aux Docks mercredi soir! Distorsion et longs solos de guitare seront au rendez-vous.

Le groupe présente son nouvel album, I Bet On Sky, petit bijoux flirtant avec le hardcore et la pop music, enrobé du grain caractéristique de la voix de J Mascis.

Au sommet de leur forme, Barlow, Murph et J Mascis vous donnent rendez-vous pour un concert du tonnerre, mercredi 13 février aux Docks de Lausanne!

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Infos et réservations.

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Paul Banks était aux Docks, le 31 janvier

Cette soirée prend son envol avec le groupe Josef Of The Fountain, littéralement sur la piste du décollage. Un groupe aux influences résolument british, l’accent en moins, mais qui a le mérite d’apporter un peu de fraicheur dans la scène rock Suisse.

La première chanson terminée, le chanteur lance un « maarci » et un « thanks »: de la part d’un groupe francophone, face à un public francophone, le sourire est inévitable.

Le chanteur fait preuve d’un enthousiasme énergique que ne semblent malheureusement pas partager les autres musiciens, chacun quelque peu isolé dans son jeu.

Joseph Of The Fountain possède en outre de très bonnes influences musicales, qu’ils n’hésitent pas à afficher, se réclamant du chanteur à la tête de l’affiche de cette soirée : Paul Banks.

Un jeune groupe à surveiller donc : si ce concert nous laisse sur notre faim, Joseph Of The Fountain ne tarderont certainement pas à combler nos attentes … Deuxième chance au Caprice Festival en avril prochain!

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Nyon et sa région soutiennent l’Usine à Gaz

Vendredi 11 janvier, l’Usage à Gaz, la Ville de Nyon et le Conseil régional Régionyon ont signé une convention, afin de soutenir la salle culturelle nyonnaise.

Pour Daniel Rossellat, syndic de la commune, « Nyon est une ville de sport et de culture ». « La culture est une affaire de la région, au-delà des villes », renchérit Gérard Produit, responsable du département Culture au sein de Régionyon. Cette convention quinquennale projette un soutien de CHF 380’000.- de la part de la ville, et de CHF 50’000.- venant de la région, pour la seule année 2013. On verra ensuite les montants évoluer progressivement, jusqu’à atteindre un plafond cumulé de CHF 510’000.- en 2017.
En 2015, l’Usine à Gaz fêtera ses 20 ans. Lieu culturel incontournable de l’association éponyme, présidée par Monique Chevallay Piguet, l’Usine à Gaz propose entre 65 et 70 spectacles par an, ayant pour objectif de représenter la scène romande régionale. Avec pour devise « professionnalisme, prise de risque et création », l’Usine à Gaz assure la promotion d’artistes locaux – sur scène, mais aussi en résidences, et met ses locaux à disposition du FAR° (Festival des Arts Vivants) et du festival de cinéma Visions du Réel.
Comment seront attribués les fonds ? « Notre équipe tourne en surrégime ; plusieurs postes à temps partiels seront créés », explique Monique Chevallay Piguet. L’Usine à Gaz, électron libre de la scène culturelle romande, entre dans sa vingtième année avec enthousiasme, des projets plein le cœur et la tête.

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Programme et news sur le site de L’Usine à Gaz.

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